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Faite un point avec votre respiration !

  • Photo du rédacteur: Mickaël Coaching
    Mickaël Coaching
  • 15 juin 2020
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 nov. 2020

Sans même s'en rendre compte nous effectuons en moyenne 700 000 000 de cycles respiratoires dans notre vie, fonction autonome il est pourtant possible de se réguler grâce à celle-ci !!


Ce post a pour but de faire comprendre l’importance de la respiration sur notre organisme


Yoga, Méditation, Relaxation, Sophrologie, Autohypnose, Reiki… Ces thérapies ont toutes un point commun : LA MAITRISE DE LA VENTILATION PULMONAIRE (RESPIRATION)

Chaque technique proposée dans ce Post est prouvée scientifiquement, ainsi que leurs bienfaits. De plus, elles ont été toutes testées récemment, il en existe d’autres bien entendu, mais avec celles-ci vous serez déjà bien armés.

Portrait rapide de notre système nerveux

Notre système nerveux est constitué de deux grandes parties : le système nerveux central et le système nerveux périphérique.

Le système nerveux central est constitué par le cerveau et la moelle épinière. C’est le grand coordonnateur. C’est notre unité centrale.

Le système nerveux périphérique relie le système nerveux central aux organes : il permet la communication entre l’unité centrale et les périphériques. La communication se fait soit de façon automatique soit de façon consciente.

Le système nerveux périphérique est de ce fait constitué de deux parties :

1- Le système nerveux autonome pour la communication automatique.

2- le système nerveux somatique pour la communication soumise au contrôle volontaire. Pour vous donner un exemple, si je tends le bras droit pour attraper la poignée de la porte, c’est sous le contrôle du système nerveux somatique, il s’agit d’une action volontaire. Quand je transpire, c’est sous le contrôle du système nerveux autonome parce que je ne décide pas de transpirer, il s’agit d’une action automatique. Le système nerveux périphérique est donc notre câblage interne.


Le système nerveux autonome est notre pilote automatique


Le système nerveux autonome, encore appelé système nerveux végétatif gère toutes les fonctions automatiques du corps : rythme cardiaque, respiration, circulation sanguine, sudation, digestion, sécrétions d’insuline, régulation de la température… Ce système est lui-même divisé en deux parties. Tout pilote automatique qui se respecte doit pouvoir accélérer ou freiner selon les conditions de circulation, sans cela, pas de facultés d’adaptation. Notre système nerveux autonome est doté d’un accélérateur (le système sympathique) et d’un frein (le système parasympathique).

Le sympathique accélère la biologie du corps pour le préparer à l’action. Il place le corps en état d’alerte. Il accélère les rythmes cardiaques et respiratoires, augmente la pression sanguine, mobilise le sucre disponible dans l’organisme pour que les muscles puissent fonctionner il n’y a que la fonction de digestion qui n’est pas stimulée. Vous admettrez que la nature est bien faite ! On ne va pas se soucier de digérer alors qu’un danger nous guette et qu’il faut fuir ou combattre. La digestion, on verra après.

Le parasympathique ralentit la biologie du corps : il apaise les rythmes cardiaques et respiratoires, fait diminuer la pression sanguine, stimule la sécrétion d’insuline pour baisser le taux de sucre sanguin et active les processus liés à la digestion. Il est actif lorsque le corps est au repos.


Zoom sur la respiration


La respiration a une position très particulière d’un point de vue physiologique. Elle est contrôlée par le système nerveux autonome mais également par le système nerveux somatique.

La communication entre les organes et le système nerveux central se fait dans les deux sens. Le système nerveux autonome, comme son nom l’indique, n’a pas besoin de nous pour faire sa vie. Du coup on pourrait penser qu’il est impossible d’avoir une action sur lui.

Regardons la respiration de plus près. La plupart du temps, lorsque nous respirons, nous n’avons pas conscience de cette respiration. Elle s’effectue de façon automatique, en fonction de l’évolution des taux sanguins de dioxyde de carbone et d’oxygène. Le diaphragme et l’ensemble des muscles respiratoires se contractent et se relâchent en rythme. Tout cela est orchestré par le système nerveux autonome. Cependant nous savons que nous pouvons contrôler notre respiration. Nous pouvons décider d’inspirer ou d’expirer volontairement. La respiration est donc à cheval sur les systèmes autonomes et somatiques. Ceci est très intéressant parce que nous pouvons accéder au système autonome par le biais de la respiration. Celle-ci devient un moyen de contrôler les fonctions automatiques du corps. On peut donc agir sur le rythme cardiaque ou la pression sanguine…

Expirer et rester en apnée poumons vides stimule le système parasympathique. Lorsque nous expirons nous appuyons sur le frein. Il en est de même lorsque nous respirons avec notre ventre (le ventre gonfle à l’inspiration et dégonfle à l’expiration, pendant ce temps la poitrine ne bouge pas. Inspirer et rester en apnée poumons pleins stimule le système sympathique. Lorsque nous inspirons, nous appuyons sur l’accélérateur. C’est aussi le cas lorsque nous respirons au niveau du thorax (la poitrine se soulève à l’inspiration et redescend à l’expiration, pendant ce temps le ventre ne bouge pas).

Et lorsque nous avons accès à l’accélérateur et au frein nous sommes en mesure de contrôler notre véhicule en toutes circonstances.


Naturellement, sauf en phase d'efforts intensifs l'inspiration ce fait par le nez et l'expiration ce fait par la bouche

Vous trouverez très facilement sur internet une vidéo neutre de cohérence cardiaque, celle-ci vous permettra ou non de mettre le fond sonore que vous souhaitez


Photo du photographe Vincent Munier



 
 
 

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Mika Lele

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