PUBLICATION N°3 SORTIE NATURE/SORTIE MONTAGNE GRÂCE AUX JOËLETTES !!!

(Photo récupérée sur internet)

A plusieurs reprises, j’ai pu participer et aider à la « poussée/traction » de Joëlettes, à chaque fois lors de courses organisées. Une manière d’allier Sport et partage et même pour ceux qui le souhaitent, une pointe de compétition au final.

C'est une façon de joindre l'utile, l'agréable et le partage. J'ai toujours passé de bons moments collectifs, avec les pousseurs mais surtout à travers les personnes se trouvant sur le siège. Pas besoin de paroles, le regard suffit !!!

J'encourage toutes les personnes aptes physiquement à partager ce genre d'activités, en course ou en balade.

Chaque année sont même organisés les championnats de Monde de course de Joëlette.

HISTOIRE DE LA JOELETTE :

C’est en Afrique, chez les pères blancs que l’on utilisa autrefois des chaises à porteurs munies d’une roue.

En mai 1988, Joël Claudel, accompagnateur en montagne, conçoit ce qui deviendra la joëlette, pour emmener à la Réunion son neveu Stéphane atteint de myopathie .Joël Claudel ne s’est pas inspiré de la chaise à porteur des pères blancs dont il ignorait l’existence.

L’idée de la joëlette lui est venue parce qu’il s’était rendu compte qu’un fauteuil à 2 roues était bien limité sur un chemin accidenté.

L’industrialisation de la joëlette ne s’est faite qu’à partir de 1995 (d’abord par le fabricant CDRD, puis par Ferriol-Matrat).

Description :

La joëlette est un fauteuil muni d’une roue unique, située sous le fauteuil, et de deux brancards, permettant ainsi de véhiculer la personne en situation de handicap. L’essieu est relié au fauteuil par une suspension afin d’assurer à la personne assise un plus grand confort.

(Il existe aujourd’hui bien d’autres modèles, même à 2 roues pour un peu plus de stabilité)

Utilisation

Le porteur peut passer autour de ses épaules et de son cou une courroie pour mieux répartir l’effort de portage et de soutien. Deux personnes peuvent s’installer aux brancards, une devant et un derrière, sur un terrain facile et plat. Leur effort essentiel consiste à faire avancer la joëlette, puisque le poids de la personne handicapée est supporté par la roue. Ils doivent aussi éviter un basculement à droite ou à gauche car il n’y a qu’une seule roue. Si le terrain est scabreux ou en pente, deux porteurs ne suffisent plus et il faut alors se mettre à quatre personnes, deux à l’arrière et deux à l’avant, chacune s’occupant d’une tige du brancard.

Bien entendu, l’utilisation des Joëlettes nécessite des personnes connaissant son utilisation, tant dans le montage que dans son emploi.

PRINTEMPS 2021

Voici ce qui sera prévu, une belle balade proposée au pic de Béhorleguy, au Pays Basque.

Le projet se monte ici, mais bien entendu il est réalisable partout en France !!!